Les traitements de la douleur

Publié le 6 Janvier 2015

Il existe différentes pratiques permettant de remédier à la douleur. La plus commune est l’utilisation d’antalgiques ou analgésiques. Ces médicaments sont destinés à réduire la douleur. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a classé ces différentes substances en trois paliers selon leur activité.

 

  • Le premier palier regroupe les analgésiques utilisés pour soulager les douleurs plutôt d’intensité faible ou modérée. Il concerne le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’aspirine ou  l’ibuprofène. L’aspirine est utilisée non seulement pour ses effets antalgiques mais aussi pour ses effets anti-inflammatoires, antipyrétiques (contre la fièvre) et pour la coagulation. Elle empêche la fabrication de certaines molécules de l’inflammation. En ce qui concerne le paracétamol, nous ne connaissons pas son mode d’action.

 

  • Le second palier regroupe les antalgiques opiacés faibles (dérivés de l’opium et de la morphine) tels que la codéine, le dextropropoxyphène et le tramadol.  Ils sont utilisés pour les douleurs d’intensité moyenne. Ils agissent sur des récepteurs responsables de l’abolissement de la douleur au niveau du cerveau. Malheureusement, la prise de ces anti-douleurs expose à une dépendance.

 

  • Le dernier palier regroupe les antalgiques opioïdes forts et la morphine. Ce sont les médicaments les plus efficaces pour agir sur les douleurs intenses. La morphine agit au niveau de la moelle (administration par péridurale), du cerveau et en périphérie (administration locale). La morphine et les autres opioïdes forts ont une mauvaise réputation liée à la crainte de la dépendance.
Les traitements de la douleur
  • Il existe une autre catégorie de médicaments, les antidépresseurs. Ils traitent la douleur neurogène. Comme la morphine, ils ont mauvaise réputation : crainte de devenir dépendant, différent ou pris pour des malades mentaux.

 

  • D’autres pratiques permettent de remédier à la douleur tels que l’homéopathie, l’acuponcture, la kinésithérapie, la physiothérapie, la rééducation, l'osthéopathie, l'hypnos…

 

-L’homéopathie est considérée comme une médecine douce. Son principe est d’administrer des substances minérales, végétales ou animales à doses extrêmement réduites afin de stimuler les défenses de l’organisme de l’individu.

-L’acuponcture, d’après d’anciennes théories, restaurerait la circulation de courants d’énergie dans notre corps. Un déséquilibre dans cette circulation serait à l’origine de maladies. Elle consiste en la stimulation de terminaisons nerveuses amenant à un effet antalgique.

-L’ostéopathie est une méthode de soins qui permet de  déterminer et de traiter toute perte de mobilité des articulations, des muscles,des ligaments ou des viscères qui peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. 

- La kinésithérapie sous forme de massages ou de gymnastique médicale utilisée à des fins thérapeutiques et préventives. Elle soulage les affections locomotrices, neurologiques et respiratoires. La kinésithérapie est souvent liée  à d’autres pratiques telles que la physiothérapie (utilisation du chaud et du froid), à la rééducation ainsi qu’à des techniques psychologiques (douleurs chroniques). 

Les traitements de la douleur

Rédigé par Mathilde Bergeon et Blandine Roques

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